Adam Chaplin backdrop
Adam Chaplin poster

ADAM CHAPLIN

2011 IT HMDB
août 11, 2011

Quand Adam Chaplin revient pour venger le meurtre de sa femme, exécuté par le boss de la mafia locale, les murs de la petite ville de Heaven Valley se voient recouverts de sang. Adam a passé un pacte avec un démon qui lui accorde aide et pouvoir…

Réalisateurs

Emanuele De Santi

Distribution

Emanuele De Santi, Alessandro Gramanti, Paolo Luciani, Giulio De Santi, Christian Riva, Valeria Sannino, Enrique Sorres, Wilmar Zimosa
Horror Azione Crime

CRITIQUES (1)

CC

Claudio Casero

Nous nous trouvons à Heaven Valley, une ville imaginaire, où Adam, un homme dont la fiancée a été brûlée vive par un mafieux local, commence à enquêter sur la mort de la femme. Ne pouvant compter sur l’aide de la police, il décide de mener l’enquête par lui-même, guidé uniquement par sa propre colère et par un démon, qu’il a invoqué, qui le guide dans ses recherches à travers la ville. Commence ainsi une guerre sans quartier dans laquelle Adam se retrouve seul à combattre contre tout le monde corrompu et malveillant, pour affronter, lors de l’affrontement final, Denny Richards, l’assassin d’Emily. La vision de "Adam Chaplin" m’a ramené presque dix ans en arrière, une période où j’avais eu la malchance de voir un film underground intitulé "Fist of the North Star" (1995), un film américain qui raconte les exploits de l’héroïne animée japonaise Ken Shiro ; je parle de malchance parce qu’il s’agissait d’un travail de très bas niveau qui misait tout sur des scènes splatter complètement sans sens. Notre compatriote Emanuele De Santi doit être certainement un amateur du dessin animé cité ci-dessus, car à l’intérieur du film, nous trouvons des références très claires à la série japonaise, en premier lieu pour ce qui concerne les scènes de combat entre les vrais protagonistes. L’intrigue en soi se révèle vraiment banale à l’extrême, déjà vue des millions de fois et ne présente pas de coups de scène particuliers ; cela dit, il faut admettre que les décors présents dans le film sont assez attrayants et caractérisés par un monde dégradé et sans avenir où la population vit d’expédients et de violence pour réussir à "joindre les deux bouts". Les personnages principaux présents dans le travail sont certainement bien caractérisés, commençant par Adam, un homme devenu agressif et sans pitié à cause de la mort de sa bien-aimée Emily, pour continuer avec le mafieux Denny Richards, un personnage intéressant sous plusieurs aspects qui nous offre des perles de philosophie de discount entre un acte de violence et l’autre. En revanche, le démon qui cohabite avec le protagoniste a été réalisé de manière assez approximative, tant pour ce qui concerne l’aspect que pour ce qui concerne ses caractéristiques. Entre un hectolitre de sang rose et l’autre, nous trouvons aussi des trouvailles intéressantes et volontairement comiques, comme, par exemple, la présence d’un policier non voyant, engagé sur le terrain dans la chasse à l’ennemi public numéro un. Ce "Adam Chaplin" est donc un film destiné exclusivement aux spectateurs qui ne soient pas faibles de cœur en raison du splatter volontairement exagéré (il rappelle beaucoup, avec les distances appropriées, celui présent dans "Splatter – Gli schizzacervelli" de Peter Jackson n.d.r.) et de la violence exacerbée qui nous accompagne pendant chaque minute du film. Malheureusement, ce travail de De Santi ne peut pas être jugé positivement dans son ensemble, surtout à cause d’un doublage à peine embarrassant, caractérisé par des voix monotones et chantantes sans aucune capacité ou expérience ; le fait que "Adam Chaplin" ait eu beaucoup plus de succès à l’étranger qu’en Italie en dit long.