HOUSE OF THE DEAD 2

Une horde de zombies affamés de vies humaines envahit un campus universitaire, causant une épidémie terrifiante. Dans l'espoir d'arrêter l'invasion et de mettre fin à la contamination, une agence gouvernementale envoie ses hommes sur place avec pour objectif de trouver le patient zéro, le premier zombie infecté et de créer un antidote efficace. Une fois sur le campus, les agents opérationnels Alex et Ellis se retrouvent face à une situation désespérée : non seulement ils devront affronter les morts-vivants, mais ils seront contraints de lutter également contre certains agents corrompus qui ont des plans bien différents des leurs. Produit en 2005 par Lions Gate (Saw - L'Enigmiste) et distribué par Sony Picture début 2007 uniquement pour le marché de la vidéo à domicile, "Chasseurs de zombies" est la suite de "House of the Dead" (2003), adaptation cinématographique d'un vieux jeu vidéo pour salle d'arcade et pour une console moins connue que la PlayStation... la Sega Dreamcast, une météorite du monde des jeux vidéo sortie vers la fin de 1999 et terminée au début de 2001. "House of the Dead 2: Dead Aim", tel est le titre original, est réalisé par le jeune et non très célèbre réalisateur Michael Hurst, et les principaux protagonistes sont : Ed Quinn (Starship Troopers 2 - Héros de la Fédération) et Emmanuelle Vaugier (Saw II - La solution de l'énigme), des acteurs décidément peu connus, peut-être le plus célèbre est (avec agréable surprise) Sid Haig, le divertissant et maléfique Capitaine Spaulding dans les deux films de Rob Zombie "La maison des 1000 corps" et "La maison du diable" qui interprète ici le Prof. Curien, celui qui déclenche la contamination. Début divertissant, je dirais presque à l'Américaine "American Pie" et cela vous donnera un profond sentiment de déjà-vu en croyant avoir fait une erreur de film, mais ce n'est pas le cas. À l'intérieur du film, il y a de nombreux hommages au remake de "L'aube des morts-vivants", comme lors de l'occasion de la contamination qui se produit avec des flashbacks pendant les titres de début du film, la réactivité des zombies, leurs cris et les différentes phases de décomposition. Hommages également au film "28 jours plus tard", clairement présents à la fin de la contamination avec l'apparition de l'inscription "29 jours plus tard", ainsi que la scène d'un soldat de couleur contaminé, identique au même soldat de couleur enchaîné dans le jardin de la résidence des soldats du film de Danny Boyle. Comme dernier hommage, ne pouvait manquer le traditionnel tribut au maître G. Romero avec les zombies qui présentent des points minimaux d'intelligence et la traditionnelle éviscération du ventre de la malheureuse victime du tour. Ce film est cependant un zombie movie de 90 minutes au rythme fluide et presque jamais ennuyeux, bonne est la présence de tension à certains moments relevée par un excellent sursaut de la chaise, du canapé ou du lit depuis lequel vous regardez le film. Bonne dose de splatter avec une présence moyenne-élevée de sang, par moments c'est aussi drôle avec des scènes vraiment grotesques, comme par exemple le transport en ambulance d'un serveur ; pourtant, il n'est pas clair si cette comédie est voulue ou involontaire. La vulgarité est à l'ordre du jour entre les soldats, relevée par quelques scènes de nudité, mais en substance le film a réussi à être même original, car ici les zombies sont un mélange de lenteur et de vitesse, d'attente et de réactivité... où les avait-on déjà vus ? Dans les divers films de ce genre, soit ils sont "tortues" soit ils sont "lièvres". Et ce sont eux, les zombies, qui sont le point fort du film, car le maquillage est vraiment excellent, certains sont réellement impressionnants et n'ont rien à envier aux collègues plus prestigieux de budget plus élevé. Un film définitivement meilleur que son prédécesseur, et peut-être pas recommandé uniquement aux amateurs du genre.