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LE BOUFFON DE L'HORREUR

Funny Man

1994 GB HMDB
juin 10, 1994

Quand Man Taylor gagne, au poker, la maison ancestrale de Callum Chance, il ne réalise pas encore que le jeu est loin d'être terminé... Un par un, les membres de la famille de Max sont assassinés par le mystérieux Funny Man, un bouffon démoniaque qui tue à l'aide de techniques imaginatives et variées, doublées d'un sens de l'humour certain. Pendant ce temps, le frère de Max est sur le point d'arriver à la maison avec un groupe d'auto-stoppeurs...

Réalisateurs

Simon Sprackling

Distribution

Christopher Lee, Ingrid Lacey, Tim James, Benny Young, Pauline Black, Matthew Devitt, Chris Walker, Rhona Cameron, Bob Sessions, Ed Bishop
Horror Commedia

CRITIQUES (1)

RG

Roberto Giacomelli

Le producteur musical Max Taylor gagne une immense demeure dans la campagne anglaise lors d'une partie de poker. Max s'installe rapidement avec sa famille dans la maison gagnée, mais réveille involontairement un maléfique lutin habillé en Père Noël qui vit dans un monde onirique dont la porte se trouve dans les sous-sols de la demeure. Johnny, le frère de Max, accompagné de quatre auto-stoppeurs, est en voyage pour rejoindre la nouvelle demeure de son frère et lui remettre une guitare électrique. Le groupe d'humains malchanceux sera l'objet des cruels tours du Père Noël. Il suffit de trois adjectifs pour décrire ce film : stupide, inutile, irritant. "Funnyman" est un film anglais de 1993, probablement né sur la vague du succès modéré d'un film similaire (mais légèrement plus agréable) sorti un an auparavant : "Leprechaun". Avec "Funnyman", on tente de reproduire le mélange d'horreur et de comédie grotesque caractéristique de la série de films avec le Leprechaun, mais en appuyant sur l'accélérateur dans les scènes grotesques, qui ne sont rien d'autre que des sketches démagogiques ennuyeux. Le personnage du Père Noël est peut-être l'un des pires pseudo-boogeymen jamais apparus dans un film d'horreur, en raison d'un look ridicule (petite robe rouge avec beaucoup de grelots, bosse et faux phallus bien en évidence !) et d'un comportement irritant (nombreuses sont les scènes où le Père Noël parle au spectateur en fixant la caméra ou se livre à des travestissements obscènes). Peut-être une note positive est à considérer la bonne dose de scènes splatter, parmi lesquelles on peut citer un homme dont la tête explose avec une bombe et une femme littéralement transpercée de part en part par le lutin maléfique. C'est d'une tristesse désarmante de voir impliqué dans ce film un acteur exceptionnel comme Christopher Lee, qui ne passait pas un bon moment professionnellement parlant à cette époque, et qui sera relancé par la suite par Tim Burton et grâce à sa participation à deux épisodes de la nouvelle trilogie de "Star Wars" et à la trilogie du "Seigneur des anneaux". Un conseil : si vous tombez par hasard sur "Funnyman" dans une vieille vidéothèque, laissez-le là où il se trouve ; il ne mérite même pas d'être regardé.