Une hache pour la lune de miel backdrop
Une hache pour la lune de miel poster

UNE HACHE POUR LA LUNE DE MIEL

Il rosso segno della follia

1970 IT HMDB
juin 2, 1970

Dans un train lancé à pleine vitesse, un homme pénètre dans un wagon lit et assassine au hachoir un couple en voyage de noces. Plus tard, le meurtrier se présente lui même comme un paranoïaque, auteur de cinq meurtres commis sur des femmes. Il s'agit d'un jeune styliste trentenaire richissime, Richard Harrington. Mildred, son épouse, fascinée par le spiritisme, s'obstine à refuser le divorce, même s'il lui préfère les jolies poupées en robe de mariée. Un lien indéfectible semble les unir.

Réalisateurs

Mario Bava

Distribution

Stephen Forsyth, Dagmar Lassander, Laura Betti, Jesús Puente, Femi Benussi, Antonia Mas, Luciano Pigozzi, Gérard Tichy, Verónica Llimerá, Pasquale Fortunato
Horror Thriller

CRITIQUES (1)

FM

Francesco Mirabelli

John, propriétaire d'un atelier de mode, est victime de terribles cauchemars et est traumatisé par le meurtre de sa mère, survenu dans des circonstances mystérieuses lorsqu'il était encore enfant. Frappé par des raptus incontrôlables de folie extrême, John massacre certaines de ses mannequins, échappant toutefois à la police. Ce sera une astucieuse agente de police qui mettra fin à la furie meurtrière du fou, le faisant finir en menottes. Connu également sous le nom de "Une hache pour la lune de miel", ce thriller est bien réalisé par l'impeccable Mario Bava qui, même dans ce film (dont il est également co-scénariste et directeur de la photographie), conserve inchangé son thème préféré : le thriller psychologique, onirique et suggestif. Le film en question reprend les traces de son prédécesseur "6 Femmes pour l'assassin" (voir l'atelier de mode dans lequel rôdait un fou déséquilibré) et en partie le superbe "Opération peur" (voir les apparitions inoubliables du fantôme de l'enfant, dans lesquelles on ressent la présence du mal). Dans "Le rouge signe de la folie", Bava dépeint une figure concrète de tueur : un homme d'apparence normale, mais qui cache en réalité un passé horrible pour lequel il se transforme en bourreau. Il porte des robes de mariée et utilise également un carillon qui, avec la musique, accompagne les massacres terribles ; ce dernier détail nous rappelle indubitablement le chef-d'œuvre de Dario Argento ("Profondo rosso") où le maniaque masqué, avant de tuer sa victime, faisait écouter la musique inquiétante pour enfants, que tous les fans de l'horreur se souviendront certainement. Psychopathie et amour, réalité et cauchemars, passé et présent se mélangent de manière décidément positive et innovante dans ce thriller soigneusement réalisé, habilement dirigé par celui qui a redimensionné le genre horreur. À noter les bonnes interprétations de Steve Forsyth dans le rôle de John Harrington, et de Laura Bettin ; mémorables également la photographie soignée par Bava lui-même et les musiques de Sante Romitelli. Si ce n'était pour les rythmes trop lents et les multiples improvisations sur le plateau (en particulier dans la deuxième partie), le film aurait mérité une demi-citrouille de plus. De plus, le film est introuvable depuis des années, et continue de l'être aujourd'hui, ce qui est vraiment dommage !