Jack Frost 2: The Revenge of the Mutant Killer Snowman backdrop
Jack Frost 2: The Revenge of the Mutant Killer Snowman poster

JACK FROST 2: THE REVENGE OF THE MUTANT KILLER SNOWMAN

2000 US HMDB
novembre 21, 2000

Le bonhomme de neige tueur est de retour pour tuer encore plus de personnes pendant Noël.

Réalisateurs

Michael Cooney

Distribution

Christopher Allport, Scott MacDonald, David Allen Brooks, Sean Patrick Murphy, Melanie Good, Tai Bennett, Jennifer Lyons, Shonda Farr, Doug Jones, Ian Abercrombie
Fantasy Horror Commedia

CRITIQUES (1)

GG

Giuliano Giacomelli

Le shérif Sam Tiler est encore hanté par le souvenir du bonhomme de neige assassin Jack Frost, et ainsi, pour essayer d'oublier, il décide de passer Noël dans une station balnéaire sur une île tropicale. Pendant ce temps, certains scientifiques exhument ce qui reste du bonhomme de neige tueur pour pouvoir mener des expériences, mais à cause d'un accident dans les laboratoires, Jack Frost trouve un moyen de se régénérer et sa première pensée est de mener à bien sa vengeance contre le shérif Tiler. Pour cela, il se rendra également dans la station balnéaire et commencera immédiatement à semer la panique et la mort parmi les touristes innocents. Même "Jack Frost" est impliqué dans la "fièvre des suites" et ainsi, en 2000, uniquement pour le commerce de la vidéo, le deuxième chapitre de ce film mettant en vedette un gros bonhomme de neige assassin est réalisé : "Jack Frost 2 - La vengeance du bonhomme de neige tueur mutant". Le film, qui porte une fois de plus la signature de Michael Cooney (déjà réalisateur de "Jack Frost"), décide de poursuivre l'histoire exactement là où le premier film s'était arrêté, et ainsi il sera possible de retrouver les mêmes personnages, dont le shérif Tiler qui sera une fois de plus contraint de lutter contre le menaçant bonhomme de neige assassin. Si le premier film pouvait être tranquillement classé sous la rubrique "nul" et se distinguait de la masse par la veine ironique marquée avec laquelle il traitait le sujet, dans ce deuxième chapitre Cooney décide de forcer encore plus le trait en réalisant un film très ironique qui bascule à plusieurs reprises dans la comédie démoralisante et qui, par conséquent, s'avère être beaucoup plus "nul" que le premier film. Les éléments démentiels sont vraiment tous là : un bonhomme de neige très loquace qui se promène sur une île tropicale (??) pour récolter des victimes, des personnages bizarres et exagérés qui ne sont qu'une caricature ironique des équipes qui gèrent les stations balnéaires et des scènes si absurdes et improbables beaucoup plus légitimes pour un dessin animé que pour un film (l'une des plus notables est la scène où Jack Frost se transforme en une grosse enclume de glace pour écraser une pauvre femme). Comme pour toute suite qui se respecte, dans "Jack Frost 2" il sera possible de constater une augmentation de la force de l'antagoniste qui est revenu encore plus gros et encore plus fort, capable cette fois de se déplacer et d'agir sous le soleil brûlant des îles tropicales, de changer de forme à sa guise et surtout capable de produire de petites mais mortelles boules de neige (une sorte de "Critters" enneigés) qui, outre le fait de dominer la scène pendant toute la deuxième partie du film, constituent le point fort du film (à noter l'évidente référence à "Gremlins" de Joe Dante dans lequel ces sympas boules de neige deviennent folles dans un bar). Si le premier film pouvait divertir et captiver les fans du gore et du splatter, dans ce "Jack Frost 2" ceux-ci seront encore plus satisfaits grâce à une dose massive de gore et à quelques clins d'œil au splatter qui, bien que toujours traités et représentés avec beaucoup d'ironie, s'avèrent efficaces et extrêmement divertissants. En conclusion, ce "Jack Frost 2 - La vengeance du bonhomme de neige tueur mutant" s'avère être une suite qui pourrait sembler assez inutile et certainement inférieure au premier film en raison d'une dose massive et pas toujours bien accueillie de démence, mais qui parvient néanmoins à divertir et à distraire le spectateur pendant une heure et demie sans trop d'effort. Recommandé surtout aux amateurs des horreurs-trash.