Helga, la louve de Stilberg backdrop
Helga, la louve de Stilberg poster

HELGA, LA LOUVE DE STILBERG

1977 FR HMDB
octobre 20, 1977

Stilberg est une forteresse médiévale, perdue au milieu de la forêt. Avec l'arrivée du Général Steiner au pouvoir, elle a été reconvertie en camp de détention pour opposants au régime, sous le commandement d'Helga, une femme sadique qui y fait régner une discipline de fer. C'est dans ce climat de terreur qu'arrive à la forteresse Lisbeth, fille de Vogel, chef des résistants opposés au régime.

Réalisateurs

Alain Payet, Patrice Rhomm

Distribution

Patrizia Gori, Malisa Longo, Claude Janna, Dominique Aveline, Alban Ceray, Jacques Marbeuf, Richard Lemieuvre, Olivier Mathot, Jean Cherlian, Carmelo Petix
Dramma Horror Thriller

CRITIQUES (1)

RG

Roberto Giacomelli

Dans un pays imaginaire, où une dictature militaire impitoyable est en place, l'une des collaboratrices du président, Elsa, a le courage de s'opposer au général Steiner lors d'une réunion de haut niveau. La femme, accompagnée de son amant Ugo Lombardi, est envoyée en punition diriger la prison de Spilberg, où les détenues sont soit des rebelles, soit des parentes de présumés tels. Lorsque la belle Elisabetta, fille du chef de la résistance Vogel, est amenée à la prison, Elsa en tombe amoureuse, mais la prisonnière résiste, trouvant la complicité d'un soldat. À l'époque où tout le monde faisait du naziploitation et du w.i.p., le Français Patrice Rohmm en réalise même deux, l'un après l'autre : "Fraulein Kitty" et "La chaude bête de Spilberg". Le premier, intitulé à l'origine "Elsa Fraulein SS" avec des références claires au culte de Don Edmonds "Ilsa la bête des SS", pour la distribution italienne voulait rappeler le brassiano "Salon Kitty", tandis que le second, intitulé "Helga, la louve de Stilberg", en Italie est un évident appât pour "Ilsa la bête des SS" et "La bête en chaleur". Le fait est qu'il s'agit de deux films similaires, tous deux tournés en 1977 précisément pour surfer sur la vague des films érotiques sur les camps de concentration nazis et avec les mêmes acteurs principaux. Dans ce cas, nous examinons "La chaude bête de Spilberg", qui, contrairement à son frère jumeau et à la plupart des films similaires, n'explicite pas son lien avec le nazisme, situant l'histoire dans un pays imaginaire où règne néanmoins un régime totalitaire. Cela dit, il est toujours un mystère pourquoi, pour l'édition italienne du film, Helga devient Elsa (qui était en fait la protagoniste du film jumeau) et Stilberg se transforme en Spilberg (j'espère que la ressemblance avec le nom du célèbre réalisateur de "Les Dents de la mer" n'est qu'une coïncidence !), ce film est vraiment peu de chose comparé à la majorité des représentants du genre auquel il appartient. Bien sûr, nous parlons d'un genre déjà discutable en soi, où la répétitivité des situations et la mécanisation de la structure dominent, mais souvent les naziploitation qui se respectent doivent avoir des tortures atroces et une dose abondante de sexe malsain, dans "La chaude bête de Spilberg" cela fait défaut. Pas de gore à parler et les seules traces de violence se trouvent dans quelques scènes avec des tentatives de viol et quelques coups de fouet sur le corps nu des détenues. En ce qui concerne le sexe, il y a un peu plus, mais il s'agit de situations softcore à caractère principalement lesbien dans lesquelles cette charge prurigineusement perturbante qui caractérise ces films est totalement absente. Ce qui satisfait cependant de "La chaude bête de Spilberg" est la cure formelle supérieure à la norme, avec une réalisation et une photographie plutôt soignées ; les musiques, en revanche, sont franchement inécoutables. Dans le casting, Patrizia Gori et Malisa Longo se distinguent ; la première, dans le rôle de la rebelle Elisabetta, s'est fait connaître pour des rôles dans des polars de second ordre ("Rome droguée : la police ne peut pas intervenir"), des horreurs peu connues ("Un cri dans les ténèbres" de Elo Panacciò) et plusieurs érotiques, dont "Emanuelle et Francoise les petites sœurs" de Joe D'Amato. L'étoile de tant de cinéma de genre des années 70 et 80, Malisa Longo, belle et très douée, interprète la kapo bisexuelle Elsa, véritable pivot du film et capable d'en représenter le seul intérêt réel. Dans le rôle d'Ugo, l'amant d'Elsa, il y a Dominique Aveline, acteur de tant de cinéma hard français de l'époque. Pour le reste, nous avons affaire à un film narrativement insignifiant et même trop long pour ce qu'il a à dire, capable de tomber très facilement dans l'ennui. Conseillé uniquement aux irréductibles du naziploitation. Disponible en DVD chez Mosaico Media.

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