Resident Evil backdrop
Resident Evil poster

RESIDENT EVIL

2002 CA HMDB
mars 15, 2002

Dans un immense laboratoire souterrain, ont lieu des recherches ultras secrètes, supervisées par des centaines de scientifiques. Lorsque l'alarme retentit, tout le monde croit à une simple simulation d'évacuation. Mais bientôt, l'horreur les rattrape. Un virus hautement mortel se propage à un rythme effréné dans les couloirs : en quelques minutes, il met fin à toute vie humaine. Au même moment, Alice se réveille dans un somptueux manoir. Ignorant comment elle a pu atterrir là, elle fait la rencontre de Matt, un policier. Avant même qu'ils n'aient pu trouver une explication logique à ces phénomènes étranges, un groupe d'intervention militaire, les S.T.A.R.S, débarque de nulle part et les oblige à les suivre. Ces derniers ont reçu l'ordre d'infiltrer le laboratoire et de neutraliser la Reine Rouge, le super-ordinateur devenu fou que l'on tient pour responsable du désastre.

Réalisateurs

Paul W. S. Anderson

Distribution

Milla Jovovich, Michelle Rodriguez, Eric Mabius, James Purefoy, Martin Crewes, Colin Salmon, Pasquale Aleardi, Heike Makatsch, Ryan McCluskey, Indra Ové
Horror Azione Fantascienza

CRITIQUES (1)

MC

Marco Castellini

Dans un complexe souterrain ultra-secret appelé l'Alveare, la Umbrella Corporation mène illégalement des études sur le T-virus, une substance capable de provoquer des mutations génétiques chez les êtres vivants qui entrent en contact avec elle. Un accident de laboratoire déclenche les mesures de sécurité de l'ordinateur central, la Reine Rouge, qui scelle immédiatement la base et tue tous ses occupants. Une équipe de secours est alors envoyée sur place, accompagnée des agents spéciaux Alice (Milla Jovovich) et Spencer (James Purefoy), avec un objectif apparent d'enquête, mais avec l'intention réelle de sceller la zone et d'éliminer les éventuelles traces résiduelles du virus. Une fois à l'intérieur du complexe, l'équipe de secours se trouve pourtant confrontée à une situation extrêmement critique : la base est infestée de zombies et d'horribles, mais mortels, êtres mutants. Il s'agit de l'adaptation cinématographique du célèbre et éponyme jeu vidéo de survie-horreur conçu par Capcom. Presque inutile de rappeler les nombreuses vicissitudes subies par le film lorsqu'il était encore en phase de développement, avec le licenciement, par la production, de George A. Romero et la confier du projet au réalisateur européen Paul Anderson, qui en a complètement réécrit le scénario pour le rendre plus conforme à l'histoire des différents chapitres du jeu vidéo. Habituellement, lorsqu'un film a une genèse aussi mouvementée, le résultat n'est pas des meilleurs, mais - pour notre chance - avec "Resident Evil" ce n'a pas été le cas. Anderson (qui compte dans sa filmographie également l'excellent, et trop souvent sous-estimé, "Punto di Non Ritorno") réussit dans la tâche difficile de tourner un film capable de satisfaire un public très hétérogène. Les fans du jeu vidéo ne seront pas du tout déçus, tant par les nombreux références aux différentes éditions, que par les protagonistes eux-mêmes, très similaires à ceux du jeu ; mais les amateurs d'horreur trouveront également leur compte, non seulement dans la suspense, mais surtout dans les créatures qui peuplent l'Alveare (le maquillage des zombies est vraiment efficace et les chiens sont vraiment terrifiques). Le début lent et claustrophobe se transforme progressivement en une action de plus en plus haletante, structurée de manière très classique : un groupe de personnes assiégées par d'innombrables ennemis, qui sont lentement submergés. Le choix des interprètes se révèle également absolument judicieux : la belle et talentueuse Milla Jovovich est parfaite dans le rôle de l'héroïne de fer - clone parfait de Sigourney Weaver dans "Alien" -, mais Michelle Rodriguez, bien que un peu trop granitique dans ses (limitées) expressions faciales, est convaincante dans le rôle de la soldate sans peur. Les autres interprètes, en revanche, sont réduits presque à des figurants, avec leurs personnages de "remplissage" (après tout, il faut toujours quelqu'un à faire mourir !). Le réalisateur s'amuse également à semer dans le film des citations et des références à des films d'horreur plus ou moins récents : on commence avec "The Cube - Il Cubo", on passe par "Alien" pour finir avec "Zombi" et "Il Giorno degli Zombi" (cités plus d'une fois). Les effets spéciaux sont très soignés et il est intéressant de noter que le choix d'utiliser des techniques classiques basées sur le maquillage, les prothèses et les effets optiques n'a rien à envier à la tant vantée infographie par ordinateur, d'ailleurs présente dans de nombreuses séquences impliquant la "Reine Rouge". Certes, on aurait souhaité une plus grande présence de scènes splatter, vu le sujet du film - morts-vivants et créatures mutantes qui déchiquettent un groupe de personnes - ce "Resident Evil", pour être vraiment mémorable, aurait nécessité de fortes doses de splatterisme, mais, comme d'habitude, on a préféré privilégier le succès commercial du film, évitant les interdictions de la censure qui auraient fait perdre beaucoup de recettes. En définitive (en mettant pour un instant de côté la soif de sang innée de chaque amateur d'horreur) il faut reconnaître que le film d'Anderson est un excellent produit, qui n'a pas déçu les attentes des passionnés, tant du jeu vidéo en question que du cinéma d'horreur. Curiosité : le titre original du film aurait dû être "Resident Evil: Ground Zero", mais il a été modifié à la suite des événements du 11 septembre dans le plus simple et moins évocateur "Resident Evil".

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