2001 MANIACS

Quelques étudiants universitaires, à l'occasion des vacances d'été, décident de se rendre à Daytona Beach, mais un imprévu les oblige à s'arrêter dans une petite ville à peine marquée sur la carte. Les habitants, occupés aux préparatifs de leur fête annuelle, les accueillent très bien, les invitant à rester avec eux, mais les jeunes ne savent pas que, en réalité, la fête n'est qu'une excuse pour mettre en œuvre un rituel macabre... Le sympathique Robert Englund, après avoir incarné le célèbre Freddy Krueger, revient avec un nouveau film d'horreur intitulé "2001 Maniacs" (un titre direct et percutant) du débutant Tim Sullivan, actuellement engagé dans la production de la suite, "2001 Maniacs Beverly Hellbillys". Ce film produit en 2005 est un remake de "Two Thousand Maniacs", un film réalisé en 1964 par l'inventeur du gore Herschell Gordon Lewis. Le film raconte l'histoire d'un village perdu dans le sud extrême des États-Unis, Plesant Valley, dirigé par le divertissant et "diabolique" maire Buckman (Robert Englund) et ses 2000 habitants, qui célèbrent un événement lié à la guerre de Sécession entre Nordistes et Sudistes (évidemment, les Maniacs sont pour les Sudistes et vous comprendrez pourquoi !). Les villageois accueilleront dans leur village, de style 1800 pour l'occasion, huit jeunes amenés là par une déviation (étudiée pour l'occasion), comme lors des meilleures célébrations, leur offrant le gîte et le couvert et attendant qu'ils deviennent le "plat principal" des 2001 maniaco. Produit au format teen avec beaucoup de sang et des scènes splatter en abondance ainsi qu'un érotisme qui caractérise presque toute la première partie du film, tourné de manière peu brillante mais qui suffit pour imprimer un rythme pour presque toute la durée. Le casting, à part Englund, ne dit pas grand-chose, même si l'on peut remarquer deux visages connus dans des rôles de simples figurants : Peter Stormare ("Constantine" ; "Armageddon") dans le rôle d'un professeur universitaire et Eli Roth (réalisateur de "Hostel") dans le rôle d'un auto-stoppeur. Film peu engageant et probablement tourné à temps perdu, ce "2001 Maniacs" ne laissera pas de marque pour son originalité et sa beauté mais c'est sûrement un produit divertissant et pour cela mérite au moins une vision.