August Underground backdrop
August Underground poster

AUGUST UNDERGROUND

2001 US HMDB
janvier 1, 2001

Immaginate di camminare per strada quando trovate una videocassetta senza etichetta. Mentre la curiosità sale, la prendete e la portate a casa. Ciò che vedrete sono dei ragazzi che amano filmare le loro esperienze, ma presto il tutto si trasforma in una sequenza di tortura ultra-realistica in cui i due psicopatici si divertono a torturare e violentare una giovane donna legata ad una sedia.

Distribution

Fred Vogel, Kyle Dealman, Allen Peters, Casey Eganey, Dan Friedman, AnnMarie Reveruzzi, Alexa Iris, Victoria Jones, Aaron LaBonte, Ben LaBonte
Horror

CRITIQUES (1)

GF

Gianluca Fedele

Deux jeunes gens apparemment normaux passent leurs journées à errer dans la ville en cherchant à vaincre l'ennui en provoquant des bagarres et en commettant des actes de vandalisme, mais leur plus grand plaisir réside dans leur sous-sol où des malheureux, ligotés et bâillonnés, sont quotidiennement torturés de la manière la plus atroce et impensable. En 2001, l'inconnu Fred Vogel contacte des amis et des parents et enregistre avec une caméra vidéo un faux snuff movie (dont il est également producteur et acteur principal) qui retrace les exploits de deux amis psychopathes dont le seul but est de parcourir la ville pour enlever, torturer et tuer des gens. Le film est devenu un symbole du cinéma extrême et a ensuite été distribué en DVD par Toe Tag Pictures, qui a ensuite financé ses deux suites. Mais ce "August Underground" est-il vraiment aussi cru et "méchant" ? Est-il vraiment aussi insoutenable à regarder ? La réponse à la deuxième question est probablement oui car "August Underground" est d'un ennui et d'une inutilité vraiment insoutenables. Il est clair dès le début que l'unique intention du film est de choquer, de retourner l'estomac et de rendre le tout (grâce à la prise de vue style mockumentary et à la bande de minidv endommagée) réaliste et concret, mais après les dix premières minutes où nous est présentée la "chambre de l'horreur" (le sous-sol de la maison Vogel) et les torturés qui "pourrissent" à l'intérieur, le rythme du film est clair. Les acteurs ne sont pas de vrais acteurs et le budget est absent, donc rien n'est montré malgré les efforts pour rendre visible autant de choses que possible, ce qui fait tomber le film dans le ridicule à certains moments. Les scènes de torture ou les "attaques" de Vogel sont pour la plupart censurées et, lorsqu'elles ne le sont pas, nous voyons des gens s'évanouir après une gifle, un coup sur la tête (avec une matraque en caoutchouc) ou des coups qui manquent clairement leur cible. Les scènes de torture sont ensuite entrecoupées de très longues, inutiles et insoutenables scènes où les deux personnages errent dans la ville, se font tatouer, vont dans un parc d'attractions, observent une boucherie... tout cela nous est montré sans but précis car le film décide de ne pas suivre une ligne narrative précise (ce qui aurait certainement aidé le rythme du travail) mais c'est un collage de scènes "de la vie quotidienne" complètement indépendantes les unes des autres qui cherchent à nous montrer comment les deux personnages passent leurs journées sans se rendre compte que cela n'intéresse absolument pas le spectateur. En fin de compte, il y a quand même quelque chose d'inquiétant : le sous-sol est une véritable chambre de torture et la scène finale a son effet, mais tout cela ne suffit pas à faire de "August Underground" le film "le plus extrême" jamais réalisé, bien au contraire, nous sommes bien plus proches d'un film inutile que d'un film extrême. En substance, à qui est conseillé "August Underground" ? La réponse est absolument à personne car les seuls utilisateurs de ce film pourraient être les amateurs de gore et de splatter les plus réalistes et extrêmes, dommage que les scènes les plus fortes et les plus perturbantes soient celles où les prostituées dansent et montrent leurs seins car leur apparence n'est certes pas la plus sensuelle. Évitez-le !