LES OISEAUX

À Bodega Bay, une petite ville au sud de San Francisco, un événement étrange se produit : un goéland attaque une jeune fille. C'est seulement le premier épisode qui marque le début d'une attaque d'oiseaux qui commencent à agresser les êtres humains. Le protagoniste parvient à peine à sauver lui-même et ses proches. Un classique du frisson signé par le grand maître du genre Alfred Hitchcock, riche en suspense avec une intrigue aussi simple qu'efficace et avec un casting parfait (entre autres Rod Taylor et Suzanne Pleshette). Un thème cher au cinéma fantastique : la nature qui se révolte contre l'humanité, auquel cette fois Hitchcock décide de ne pas donner d'explication ni de logique apparente, donnant ainsi à l'histoire une aura de mystère et d'illogisme apparent qui augmente encore le suspense. Les effets spéciaux sont impressionnants, surtout si l'on pense que nous étions au début des années soixante, et certaines des séquences parviennent à frapper même le spectateur moderne habitué aux merveilles de l'infographie ; la scène finale du film, lorsque le protagoniste tente d'atteindre sa voiture et, sorti de la maison-bunker, se retrouve devant une étendue d'oiseaux qui recouvre la maison, la plage, les voitures est encore aujourd'hui stupéfiante et inquiétante à la fois. Un culte absolu à voir.