MF
Massimo Filograna
•Nous sommes en 2127. Sur la station spatiale Minos, un scientifique solitaire, Paul Merchant, tente de briser à jamais la malédiction enfermée dans le puzzle cubique appelé Lament Configuration. Mais il est interrompu par l'arrivée inattendue de soldats. Leur commandant interroge le scientifique et découvre que le puzzle a été créé quatre siècles plus tôt par un ancêtre du scientifique sur commande d'un noble vicieux, le Duc de l'Isle. C'est ainsi qu'à partir du XVIIIe siècle commence la longue histoire d'atrocités provoquées par la soif insatiable de luxure d'âmes prédestinées dès la naissance au mal et à la damnation ultérieure. Nous découvrons ainsi le premier beau Cénobite, appelé Angelique, et comment elle crée le charismatique Pinhead, le suppliceur dont le but est de satisfaire les désirs sadomasochistes des victimes séduites par sa vénérée créatrice. L'inventeur du puzzle meurt dans sa tentative de détruire la clé de l'enfer, et le même sort échoit à tous ses successeurs jusqu'en 2127, lorsque le scientifique était enfin en train de mettre au point un système pour se débarrasser définitivement des Cénobites. Le commandant Rimmer et ses soldats ne croient évidemment pas à ce récit, mais peu après, l'apparition soudaine de Pinhead et de ses démoniaques acolytes étouffe leur incrédulité dans le sang... Les seuls survivants, Rimmer et Merchant, élaborent un plan qui pourrait peut-être éliminer les Cénobites et refermer le portail de l'enfer une fois pour toutes. Le film est le résultat d'un long et controversé accouchement au cours duquel, en raison des excès de mutilations subies par la censure, le réalisateur Yagher décide de ne pas apparaître au générique, et le successeur Joe Chappelle, ne tournant que quelques scènes supplémentaires, décide d'utiliser un pseudonyme (Smithee). Le film révèle de nouveaux aspects sur la genèse de Pinhead et dévoile le mystère de la création de la "Lament Configuration". Malheureusement, le film n'est pas exempt de défauts liés à un usage excessif de la censure et au manque d'une timeline cohérente avec les faits racontés dans les films précédents. La scénographie et les costumes, et malheureusement aussi la belle Angelique, ne résistent pas à la comparaison avec l'atmosphère inquiétante du premier Hellraiser. Mais si vous n'avez jamais vu le premier et que vous souhaitez vous approcher du monde Cénobite de Barker, sans traumatismes excessifs, peut-être ce film est-il fait pour vous. Aux fans, je conseille la version non censurée disponible en DVD.