La Tomba backdrop
La Tomba poster

LA TOMBA

2006 IT HMDB
janvier 18, 2006

Messico, antica città Tehuantepee. Il sacerdote Tatamacky sta effettuando una cerimonia per riportare in vita la dea Coaltique e per far ciò deve sacrificare sette vergini. Mentre l’ultima vergine sta per essere gettata nel pozzo dei sacrifici, le guardie del Re irrompono nel tempio e uccidono il sacerdote, interrompendo così anche il rito. Solo il sacerdote si salva, facendosi estirpare gli occhi secondo un rituale magico che lo fa cadere in un sonno millenario. Duemila anni dopo, un gruppo di archeologi americani giunge in Messico per studiare i resti dell’antica civiltà Maya...

Réalisateurs

Bruno Mattei

Distribution

Hugo Baret, Anna Marcello, Kasya Zurakowska, Robert Madison, David Brass
Fantasy Horror

CRITIQUES (1)

RG

Roberto Giacomelli

Mexique, ancienne ville de Tehuantepec. Le prêtre Tatamacky effectue une cérémonie pour ramener à la vie la déesse Coaltique et pour cela, il doit sacrifier sept vierges. Alors que la dernière vierge est sur le point d'être jetée dans le puits des sacrifices, les gardes du Roi font irruption dans le temple et tuent le prêtre, interrompant ainsi le rituel. 2 000 ans plus tard, un groupe d'étudiants américains se rend au Mexique pour étudier les vestiges de l'ancienne civilisation maya, mais leur guide est tué et ils engagent à sa place une mystérieuse femme qui semble dotée de pouvoirs divinatoires. La femme conduit les étudiants dans le temple où, des siècles auparavant, le prêtre effectuait le sacrifice. En cet endroit, des événements étranges commencent à se produire et certains jeunes disparaissent, peut-être à cause de l'esprit du prêtre déterminé à accomplir le sacrifice, même après 2 000 ans ! Le regretté Bruno Mattei était un génie. Le réalisateur, décédé en 2007, réussissait à faire des films avec des budgets réduits à l'os et à utiliser au mieux les très peu de moyens dont il disposait, souvent en travaillant avec un "found footage" aux limites de la légalité. Mattei a réussi à réaliser au XXIe siècle des films cannibales ("Mondo cannibale" et "Nella terra dei cannibali"), un genre désormais éteint et irrécupérable pour tout producteur ayant un peu de bon sens, et avec "La Tomba" il a créé un autre film exotique, mais au goût plus moderne. On pouvait donc reconnaître à Mattei une bonne dose de courage et d'audace, même si son nom était toujours remplacé par des pseudonymes ("La Tomba" est signé David Hunt), mais au-delà de l'affection que l'on peut éprouver pour ces productions impavides à quatre sous, objectivement "La Tomba", tout comme les deux films cannibales qui l'ont précédé, est un film profondément mauvais. L'attrait que pouvaient transmettre les cultes de Mattei datés des années 1980 (par exemple "Virus - L'enfer des morts-vivants" ou "Rats - Nuit de terreur") est désormais totalement éteint et ces productions récentes ne transmettent qu'une grande tristesse, due à une pauvreté évidente et à un amateurisme flagrant dans chaque séquence. Même la main divertissante du réalisateur ne se remarque pas du tout, sans parler de l'incompétence totale du casting, composé d'acteurs ridicules et d'actrices qui semblent en pause du tournage d'un film porno (lèvres gonflées, seins de marbre, perpétuellement en sueur). Ce qui crée le plus d'indignation dans "La Tomba" est l'air de sérieux et la prétention de fond qui plane sur l'ensemble du film. Les moyens pour réaliser le film n'étaient pas là, et cela est évident dans chaque plan, et pourtant le film veut paraître riche et somptueux, suscitant seulement le sourire du spectateur : musiques triomphales, titres dorés et en caractères énormes même s'ils sont réalisés avec Movie Maker, photographie réalisée avec quelques lampes qui éclairent souvent mal le visage des acteurs, montrant seulement la peau luisante, décors en polystyrène répétitifs... en somme, beaucoup de ridicule involontaire. Il est curieux de noter que le film est rempli de séquences VOLÉES à des films américains célèbres. Mattei n'était pas nouveau à cette opération embarrassante de "vol artistique", puisque dans son "Cruel Jaws" apparaissaient des extraits de "Les Dents de la mer" et "L'Ultime squale" et dans "Nella terra dei cannibali" surgissaient soudainement des scènes de "Predator". Dans le cas de "La Tomba", on va plus loin et on puise à pleines mains dans plusieurs films : certaines scènes sont littéralement volées à "L'Armée des ténèbres" et "Indiana Jones et le temple maudit", puis apparaissent des dialogues recyclés de "Predator" (encore une fois !), "Dusk Till Dawn" et "La Momie", en outre de ces deux derniers, certaines scènes ont été reprises que Mattei a refilmées pour les adapter à son film. La scène gratuite du bar avant la mort du guide est reprise telle quelle de l'entrée en scène de Santanico Pandemonium dans "Dusk Till Dawn" et le prologue et l'épilogue de "La Tomba" proviennent explicitement de "La Momie" de Stephen Sommers. On est également déçu par l'aspect le plus purement divertissant du film car la durée excessive du film (plus de 100 minutes) et le sérieux de fond ne parviennent même pas à divertir correctement le spectateur, désormais perdu dans un triste trash. Le manque de scènes splatter, ou du moins sanglantes, ainsi que l'absence totale de scènes sexy, sont un grave manque pour ce film, surtout parce qu'elles auraient pu lui donner de la vigueur et de la personnalité. Surtout l'élément sexy semble plusieurs fois suggéré par la présence des actrices et par certains éléments dispersés dans le film (la possible relation homosexuelle entre deux étudiantes), mais tout est systématiquement caché par une pudicité inexplicable de film pour tous. En somme, "La Tomba" est vraiment insatisfaisant sous tous les points de vue : si l'on renonce immédiatement à la possibilité d'avoir entre les mains un "vrai" film d'horreur de qualité, on doit bientôt renoncer à la possibilité d'assister à un divertissant film d'exploitation.