Yonggary backdrop
Yonggary poster

YONGGARY

용가리

1999 KR HMDB
juillet 17, 1999

Des archéologues découvrent le fossile d'un gigantesque dinosaure, baptisé Yonggary. Le docteur Huges, spécialiste en créatures préhistoriques, affirme que cette créature n'est pas un dinosaure. Des extraterrestres débarquent alors et se servent du monstre pour détruire la Terre.

Réalisateurs

Shim Hyung-rae

Distribution

Dan Cashman, Bruce Cornwell, Dennis Howard, Matt Landers, Richard Livingston, Donna Philipson, Harrison Young
Avventura Fantasy Azione Fantascienza

CRITIQUES (1)

GG

Giuliano Giacomelli

Le Dr. Campbell, expert en archéologie, découvre une carrière souterraine abritant le squelette d'un mastodonte de dinosaure et décide alors de faire exhumer le squelette pour obtenir la célébrité et l'argent. Dans le même temps, un vaisseau spatial extraterrestre se prépare à envahir la Terre et pour éliminer complètement la race humaine de la planète, ils ressuscitent le gigantesque dinosaure afin qu'il puisse exterminer tous les humains. Mais le Dr. Hughes, accompagné de la jeune archéologue Holly Davis et du soutien massif de l'armée, se prépare à affronter l'énorme dinosaure qui menace New York pour empêcher les extraterrestres d'envahir la planète Terre. Il existe deux catégories simples dans lesquelles il est possible de diviser les films : il y a les "films beaux" et les "films laids". Deux autres catégories sont également présentes au sein de la catégorie "films laids" : il y a en effet ces films laids qui sont conscients de l'être ou, du moins, sont conscients d'être des films de bas niveau ; la plupart du temps, ils apparaissent assez ironiques, ne se prennent pas au sérieux de sorte qu'ils parviennent à toucher les sentiments du spectateur en l'amenant à éprouver une certaine compassion pour le film horrible qu'il vient de voir. Puis il y a un autre type de "films laids", à savoir ces films vraiment horribles, mal pensés et mal réalisés, qui atteignent un résultat obscène mais qui, malgré tout, apparaissent fastidieusement prétentieux et arrogants, cherchant par tous les moyens à se faire passer pour des blockbusters. Ecco, "Reptilian" appartient précisément à cette deuxième espèce de "films laids". Sorti misérablement au cours de l'année 2000 et distribué par la Columbia Tristar uniquement pour le marché de la vidéo à domicile, mais passé complètement inaperçu même dans les vidéothèques, ce film - qui s'inspire d'un vieux film de monstres de 1967 intitulé "Yonggary" - est d'une laideur désarmante car il cherche par tous les moyens à faire passer une enfantillité pour un blockbuster hollywoodien (mais c'est une coproduction avec la Corée du Sud!) avec beaucoup d'effets spéciaux et vraiment peu de cerveau. L'histoire est très embrouillée : des archéologues, des scientifiques, des dinosaures géants, l'armée, des extraterrestres et même des monstres spatiaux... en somme, dans ce film, ils ont essayé d'inclure absolument tout, mais de la pire manière ! À une histoire simplement absurde, qui cherche à mélanger l'intrigue de "Godzilla" avec celle de "Independence Day", participe un scénario qui semblerait écrit par un enfant (même les discours de science-fiction sont d'une banalité unique). La réalisation est définitivement anonyme, confiée à un certain Hyung R. Shim ("Dragon Wars"), qui décide également de produire le film. Les acteurs sont au bord de l'indécence, inconnus, incompétents et terriblement antipathiques ; seul visage connu est celui de Harrison Young ("Crocodile", "La maison des 1000 corps") dans le rôle du Dr. Hughes. Absolument à signaler sont les effets spéciaux désastreux et l'horrible infographie utilisée : le dinosaure, en effet, en plus d'être ridiculement esthétique (il semble sorti des pires Kaiju eiga que vous puissiez imaginer) est réalisé avec un numérique si primitif et brut qu'il fait frissonner ; mais malgré cela, il est montré en continu et dans toute sa "splendeur". Sans parler ensuite de la fin... le spectateur sera contraint de subir un ridicule "combat entre titans", avec des monstres aux limites de la décence qui se battent entre les immeubles de New York. Cependant, comme je ne veux pas m'attarder trop longtemps sur cette obscénité de film pour éviter de lui accorder plus d'importance qu'elle n'en mérite, je coupe court et je me hâte de conclure. "Reptilian" est vraiment un mauvais film, un film si minuscule mais avec des ambitions de blockbuster qui font presque pitié.. À éviter absolument !