Infectés backdrop
Infectés poster

INFECTÉS

Carriers

2009 US HMDB
septembre 4, 2009

Le monde est en proie à une maladie virale mortelle. Aux États-Unis, une groupes de 4 jeunes font la route jusqu'en Californie pour vivre sur la côte, dans l'espoir d'être sauvé. Mais le voyage s'annonce long et les épreuves de plus en plus dures. Sur le chemins, de nombreux dangers feront leurs apparition…

Réalisateurs

David Pastor, Àlex Pastor

Distribution

Lou Taylor Pucci, Chris Pine, Piper Perabo, Emily VanCamp, Christopher Meloni, Kiernan Shipka, Ron McClary, Mark Moses, Josh Berry, Tim Janis
Dramma Horror Azione Thriller Fantascienza

CRITIQUES (1)

RG

Roberto Giacomelli

Brian, son frère Danny, Bobby et Kate sont en route vers Turtle Beach alors qu'un virus s'abat sur le monde, décimant l'humanité. Les deux frères veulent atteindre l'hôtel sur la plage où ils avaient l'habitude d'aller étant enfants, convaincus qu'ils pourront y vivre à l'abri du contagion. Mais le voyage qui les mène vers leur destination est semé d'obstacles. La maladie est définitivement revenue à la mode au cinéma. Nombreux sont en effet les films d'horreur et dérivés qui, ces derniers années, voire ces derniers mois, nous racontent des épidémies, des pandémies, des virus mortels qui déciment la population et nous transportent dans un climat post-apocalyptique. Mais nous ne parlons pas de zombies et de morts-vivants souvent associés à ce thème, mais d'infectés "vivants", qui parcourent les rues des villes et se heurtent aux quelques personnes encore immunisées qui font tout pour le rester. Tout semble avoir commencé en 2002 avec "28 jours plus tard", un film imparfait et dérivatif mais important et fondateur d'un véritable effet revival qui a inondé les marchés internationaux sur le sujet des contagions et des épidémies. Dans "28 jours plus tard", c'était un virus développé à partir du virus de la rage qui faisait des victimes et transformait les infectés en monstres, mettant ainsi en scène une menace qui n'est pas le virus en soi, mais le contaminé. Il s'agit de personnes agressives et sanguinaires qui rappellent beaucoup les créations de Romero, à mi-chemin entre le zombie et les fous de "La ville sera détruite à l'aube" et l'ensemble du filon qui suivra le film de Boyle aura justement cette constante "humaine" comme danger dont il faut se soustraire. "Carriers - Contagion mortelle", en revanche, prend son départ d'une approche plus réaliste : pas d'infectés enragés avec des instincts meurtriers, pas de morts-vivants cannibales, mais un virus qui contagie et mène lentement à la mort, exactement comme cela se passerait dans la réalité. Celui entrepris par les frères Pastor est donc un voyage dans l'Amérique détruite par un virus dont on ne connaît pas les origines, il s'agit essentiellement d'un film dramatique avec les attributs du cinéma de genre, une œuvre qui préfère mettre en scène la quotidienneté d'un petit groupe d'amis en quête d'une voie de salut plutôt que des catastrophes et des horreurs. Mais dans son désir de trouver une voie différente de la normale, "Carriers" échoue et, en fin de compte, se révèle être la même vieille soupe réchauffée. Les frères d'origine espagnole Pastor écrivent et dirigent un film digne, bien conçu et certainement agréable à regarder ; mais "Carriers" a aussi un énorme défaut, il est anonyme et ne laisse pas de marque. Un devoir bien exécuté par les premiers de la classe mais qui n'a pas d'âme, ne capture pas suffisamment et laisse seulement beaucoup de vide chez le spectateur. Le problème fondamental est que "Carriers" n'a pas de mordant, il raconte une histoire déjà racontée mille fois et le fait sans une once de personnalité ni une idée forte qui puisse le distinguer de la masse. L'intuition principale était de raconter un contagion apocalyptique avec un langage dramatique et réaliste, dommage que récemment "Right at your Door" et "The Road" l'aient aussi fait mais avec des résultats bien supérieurs, avec la seule différence que "Carriers" décide d'encadrer le tout sous une perspective plus teen. En fin de compte, le film des Pastor se laisse oublier à la vitesse de la lumière, en partie à cause d'une poignée de personnages peu percutants qui reproduisent les dynamiques de groupe classiques mises en scène dans la plupart des films de ce type : un petit groupe de personnes initialement très unies qui manifestent peu à peu des signes d'hostilité qui mèneront à la tragédie interne au groupe. Dans ce cas particulier, nous avons deux personnalités principales représentées par les deux frères Danny (Lou Taylor Pucci) et Brian (Chris Pine), timide et insécure le premier, fort, décidé et avec des tendances de leader le second. Le confrontation et les suites qui en découleront sont prévisibles, les personnages peu percutants parce qu'ils ont déjà été vus, comme tout le film. Ce qui frappe positivement dans "Carriers" est la construction de certaines scènes à fort impact émotionnel. Parmi elles, la longue partie avec le père et la petite fille malade (interprétés par Christopher Meloni et Kiernan Shipka) qui culmine avec la scène à l'hôpital, mais la scène de la sortie de scène de Bobby (Piper Perabo) est également remarquable. En somme, "Carriers" est un film qui fonctionne mieux s'il est pris pour des séquences individuelles plutôt que dans son ensemble. Mais on ne peut pas reprocher aux auteurs d'avoir fait un mauvais film, mais plutôt d'avoir fait travailler leurs méninges au minimum, présentant l'énigme d'une histoire de contagion sans fantaisie et sans véritable raison d'être retenue. Mignon, ok, mais on l'oublie trop facilement.

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