The Violent Kind backdrop
The Violent Kind poster

THE VIOLENT KIND

2010 US HMDB
janvier 25, 2010

Californie du Nord. Cody et sa bande ne sont pas des enfants de choeur. Ils sont membres d'un gang de motards qui carburent à l'alcool, à la drogue et au sexe. A l'occasion de l'anniversaire de la mère de Cody, ils se réunissent dans un chalet isolé afin de le célébrer dignement. Mais la soirée dérape quand Michelle, l'ex petite-amie de Cody, fait irruption, ensanglantée de la tête aux pieds. Elle est suivie de très près, par un gang de psychopathes rockabilly, sortis tout droit des années 50, et qui cherche quelques émotions fortes, du type violent. Le carnage peut commercer... Violence, baston et rock'n'roll seront au rendez-vous ce soir !

Réalisateurs

Phil Flores, Mitchell Altieri

Distribution

Cory Knauf, Taylor Cole, Bret Roberts, Christina Prousalis, Joseph McKelheer, Joe Egender, Tiffany Shepis, Mackenzie Firgens, Samantha Stone, Nick Tagas
Horror

CRITIQUES (1)

RG

Roberto Giacomelli

Cody est le jeune membre d'une bande de motards violents, "The Crew". Avec sa sœur Shade et ses amis, Cody se rend dans sa maison d'enfance en pleine forêt pour célébrer les 50 ans de sa mère. Après la fête, alors que presque tout le monde est parti, Michelle, l'ex-petite amie de Cody, est retrouvée couverte de sang et en état de choc le long de la route. Michelle semble possédée par une étrange entité et lorsqu'un groupe de voyous s'introduit dans la maison pour aider l'être qui est en Michelle, toute l'humanité se trouvera en danger. Les Butcher Brothers, nom d'art pour regrouper Mitchell Altieri et Phil Flores - qui ne sont pas vraiment frères - se construisent une petite place dans le cinéma d'horreur indépendant américain. D'abord le succès (de niche s'entend) de leur portrait original d'une famille américaine avec "The Hamiltons" (dont un sequel est en production), puis l'approche peu fortunée des directives d'une major avec "Blague mortelle", remake du slasher "Poisson d'avril", et maintenant le retour à l'indépendance avec "La forêt de l'horreur". Disons pourtant qu'après le bel début avec "The Hamiltons", les Butcher Bros. ont montré rapidement la corde en affichant une certaine incompétence dans la gestion narrative de leurs travaux. Si avec "Blague mortelle" ils s'étaient simplement reposés sur une histoire sans imagination qui copiait surtout "Ne sortez pas la nuit", avec "La forêt de l'horreur" ("The Violent Kind", en original) ils tentent de dynamiser l'histoire en y mettant de tout et de plus avec l'espoir de paraître originaux mais se montrant seulement maladroits avec des idées peu claires. Au début, les "Fratelli macellai" misent sur le film de bikers, avec des gangs de jeunes motards violents qui baisent comme des animaux et se battent comme des gladiateurs. Après avoir consommé les premiers 15-20 minutes dans cette direction, qui a toute la claire disposition de l'introduction itérative dans laquelle sont présentés les personnages et leurs dynamiques interactives, on commence à explorer le genre horreur. La cible citationnelle sont "L'exorciste" de Friedkin et surtout "La Maison" de Raimi, avec autant de femme possédée qui reproduit les mêmes cris que ceux des malheureux monstres du film de Raimi. Cette partie centrale est la plus vivante même si elle n'a rien à offrir de nouveau ni digne de note particulière. Le troisième acte de "La forêt de l'horreur" représente le point le plus bas qu'on pouvait toucher. Entra de force la copie de Haneke et ses "Funny Games", avec des home invaders odieux vêtus de Jim Stark de "La fureur de vivre" et de Vincent Vega de "Pulp Fiction" qui disent des choses à la Tarantino sans ironie ni le génie des personnages du réalisateur de "Reservoir Dogs" et se comportent de manière absurde, entre danses et éclats de violence. Grand coup de scène qui change de genre au film, de l'horreur à la science-fiction, sans conscience ni un vrai fil logique narratif, clairement avec le seul but de surprendre le spectateur...même si à la fin on arrive plus qu'autre chose à l'irriter. Bref, les réalisateurs écrivent et dirigent un bazar qui devrait les racheter du mauvais remake précédent mais finit seulement par les enfoncer davantage. Trop, trop de viande à feu pour une œuvre insipide et décousue qui montre, entre autres, aussi avec trop d'évidence le faible budget dont disposaient les deux. N'attendez pas, en outre, cette violence extrême et gore qui d'une certaine manière aurait pu s'accorder avec les bizarreries de l'histoire, "La forêt de l'horreur" ne va pas au-delà d'une gorge coupée, d'une morsure, de quelques égratignures et d'une bagarre entre motards au début du film. Dans un casting très anonyme qui recycle une partie des acteurs de "The Hamiltons" et "Blague mortelle", les deux seules à se faire remarquer sont la belle Taylor Cole ("Heroes"; "12 Rounds") et la scream queen Tiffany Shepis ("Dead Scared"; "Bloody Murder 2" et mille autres b-movies), qui, comme de coutume, offre le taux de nudité demandé par le film. Un conseil ? Si vous voulez un bon film, cherchez ailleurs.