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Dans le noir poster

DANS LE NOIR

Lights Out

2016 US HMDB
juillet 21, 2016

Petite, Rebecca a toujours eu peur du noir. Mais quand elle est partie de chez elle, elle pensait avoir surmonté ses terreurs enfantines. Désormais, c'est au tour de son petit frère Martin d'être victime des mêmes phénomènes surnaturels qui ont failli lui faire perdre la raison. Car une créature terrifiante, mystérieusement liée à leur mère Sophie, rôde de nouveau dans la maison familiale. Cherchant à découvrir la vérité, Rebecca comprend que le danger est imminent… surtout dans le noir.

Réalisateurs

David F. Sandberg

Distribution

Teresa Palmer, Maria Bello, Gabriel Bateman, Alexander DiPersia, Alicia Vela-Bailey, Billy Burke, Andi Osho, Maria Russell, Rolando Boyce, Lotta Losten
Horror

CRITIQUES (1)

VD

Vincenzo de Divitiis

Martin est un enfant qui ne vit certainement pas une enfance très heureuse : son père est mort récemment de la main d'une présence surnaturelle et démoniaque qui ne se manifeste que lorsque la lumière s'éteint et sa mère est tombée dans un état de profonde dépression, accompagnée d'hallucinations qui lui font imaginer qu'elle parle à la figure maléfique qui a tué son mari. Le petit garçon a également une demi-sœur nommée Rebecca, qui vit loin de la maison depuis des années et a rompu les ponts avec sa mère en raison de sa manière de gérer l'éducation de Martin et de son obstination à ne pas se faire soigner. Sur fond de ces diatribes domestiques, Diana, le démon avec qui la mère parle et a lié amitié, tire les ficelles de l'histoire et fait tout son possible pour mener à bien son terrible plan de tuer tous les membres de la famille déjà désastreuse. C'est ainsi que commence la plus classique des batailles entre le bien et le mal avec Rebecca qui découvre des secrets inquiétants sur le passé de sa mère et de Diana. Dès les débuts de l'histoire, l'homme, surtout à l'âge infantile, a toujours eu peur du noir et de tous les espaces enveloppés dans l'obscurité où l'esprit peut donner libre cours à toute son imagination en imaginant n'importe quelle créature, présence et monstres de toutes sortes. C'est justement en s'inspirant de cette terreur atavique que, en 2013, le jeune réalisateur David F. Sandberg a réalisé un court métrage intitulé "Lights Out", destiné à devenir un petit joyau de tension et d'atmosphères macabres. Dans ce court travail de moins de 3 minutes, on voit une femme qui voit se matérialiser une silhouette inquiétante dès qu'elle éteint la lumière et que l'obscurité tombe. Un sujet très intéressant auquel James Wan, réalisateur à succès, n'a pas pu rester indifférent. Ces dernières années, il a créé un empire productif qui a atteint des sommets notables en termes de recettes, même si elles ne sont pas toujours accompagnées d'une qualité moyenne au moins suffisante. Ce qui en résulte est ce "Lights Out", premier long métrage pour Sandberg lui-même, qui représente une énième démonstration de la façon dont un bon sujet de départ ne suffit pas toujours à réaliser un film entièrement réussi. Le résultat est en effet un film inquiétant à certains moments, réalisé avec une main sûre, mais très stéréotypé et avec un scénario trop faible pour passionner même le public le moins habitué au genre. Comme c'est le cas pour de nombreux films tirés de courts métrages, dans ce cas également, on a l'impression nette que le réalisateur et le scénariste Eric Heissener ont dû faire de véritables sauts périlleux pour transformer un sujet mince et économe en une histoire plus articulée capable de supporter une durée de 80 minutes, avec de graves répercussions sur l'originalité et la fraîcheur narrative. Des sauts périlleux qui se traduisent par l'introduction d'une quantité démesurée de clichés du genre, une "explication" improbable et tirée par les cheveux pour justifier la présence de Diana et ses origines et, surtout, un intrigue familiale qui voit dans la relation entre la mère mentalement perturbée et son fils et dans l'élaboration du deuil un rappel, bien que voilé, de ce "Babadook" - et plus généralement de tous les autres horreurs psychologiques - qui pouvait compter sur un scénario bien plus solide et une caractérisation plus précise des personnages. Mais ce "Lights Out" a aussi des atouts à jouer et, presque pour refléter l'ambiance de la maison des protagonistes, le film présente beaucoup d'ombres mais aussi quelques lumières. Sandberg, en effet, parvient à marquer plusieurs scènes de tension absolue, s'appuyant sur un boogeyman vraiment inquiétant qui prend les traits de cette femme sauvage, aux longs griffes et au visage enveloppé dans l'obscurité, et sur une photographie qui se révèle très adaptée pour jouer sur la peur du noir dont on parlait plus haut ; c'en est un exemple significatif la toute première séquence dans laquelle Diana se manifeste dans un couloir peu éclairé avec sa silhouette qui apparaît au loin prête à agresser la malheureuse. En somme, si du point de vue narratif le jeune réalisateur débutant révèle encore des limites à améliorer avec le temps, sur le versant plus purement technique, en revanche, les notes positives abondent et sont le signe d'un talent déjà évident depuis le court métrage. Dans le casting, les interprétations convaincantes sont nombreuses, notamment celles de Maria Bello et Teresa Palmer, respectivement dans les rôles d'une mère dépressive et ambiguë et d'une fille qui sait aller au-delà d'un personnage qui, au moins en apparence, peut sembler la classique belle sans personnalité. "Lights Out", en définitive, est un film réussi à moitié, agréable et capable de procurer quelques frayeurs saines et authentiques, chose néanmoins pas évidente de nos jours vu les produits passés sur le grand écran ces derniers temps.

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