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L'ÎLE DU DR. MOREAU

The Island of Dr. Moreau

1996 US HMDB
août 23, 1996

Edward Douglas, envoyé par l'ONU pour négocier un traité de paix en Asie, est victime d'un accident d'avion. Il est sauvé par Montgomery, jeune savant qui accompagne sur un bateau une mystérieuse cargaison d'animaux vers une île perdue dans l'océan. Arrivé à bon port, le jeune homme rencontre le docteur Moreau, brillant généticien, propriétaire de l'île et sa fille, Aissa.

Réalisateurs

John Frankenheimer

Distribution

Marlon Brando, Val Kilmer, David Thewlis, Fairuza Balk, Daniel Rigney, Temuera Morrison, Nelson de la Rosa, Peter Elliott, Mark Dacascos, Ron Perlman
Horror Fantascienza

CRITIQUES (1)

MC

Marco Castellini

Edward Douglas, ayant récemment échappé à un accident en mer, est conduit par le docteur Montgomery sur l'île où le mystérieux docteur Moreau, grand expert en génétique, mène ses terribles expériences. L'objectif de Moreau est d'améliorer l'humanité en créant, par des expériences de manipulation génétique entre humains et animaux, une nouvelle race. Mais les résultats sont un peu décevants et, certainement, effrayants. Moreau a créé des monstres et lorsque ses "créatures" lui désobéiront et que leur instinct animal prendra le dessus, l'île sera mise à sac : l'éminent scientifique, ses fils et Montgomery seront tous déchiquetés... Il s'agit du troisième libre adaptation du roman de Wells après ceux de 1933 et de 1977 et c'est presque une sorte de remake du film de 1977. Le principal attrait du film réside dans son casting, qui met en scène une star intemporelle (Marlon Brando) aux côtés d'un Val Kilmer plutôt stoïque dans ses rares expressions faciales. Peu de séquences mémorables (à citer celle, au début du film, de l'accouchement de la femme-bête) pour un film néanmoins assez fluide qui, comme celui de 1977, serait plus à classer dans le genre fantastique que dans l'horreur "pure". À sauver surtout les effets spéciaux de Stan Winston qui, bien qu'ils ne soient pas exceptionnels, offrent quelques moments intéressants au spectateur, mais ils ne suffisent pas à sauver le film, confirmant que l'apparence n'est pas tout dans le septième art.