Jason Vorhees, le célébrissime tueur en série au masque de hockey, a finalement été capturé. Ne pouvant être détruit, celui-ci se retrouve cryogénisé, comme la charmante Rowan qu'il tentait de tuer. Près de cinq siècles plus tard, la Terre est devenue inhabitable suite aux méfaits de la pollution. Venus de la planète qui a servi d'asile à la race humaine, de jeunes archéologues partent en voyage sur la Terre pour étudier les causes du cataclysme écologique. Au cours de leurs recherches, ils découvrent un caisson réfrigéré contenant ce qu'ils pensent être l'un de leurs plus vieux ancêtres. Afin de le préserver et d'en savoir plus, ils décident de ramener ce corps cryogénisé ainsi que celui de Rowan sur leur vaisseau spatial. Jason ne va pas tarder à sortir de son hibernation...
Distribution
Kane Hodder, Jeff Geddis, Lexa Doig, David Cronenberg, Markus Parilo, Jonathan Potts, Lisa Ryder, Dov Tiefenbach, Chuck Campbell, Melyssa Ade
HorrorFantascienza
CRITIQUES
(1)
RG
Roberto Giacomelli
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Année 2010. Le tueur en série Jason Voorhees a enfin été capturé et amené au centre de recherche de Crystal Lake : l'objectif des scientifiques est de le mettre en stase cryogénique et d'étudier son tissu, aux capacités incroyables d'auto-régénération, pour les recherches sur les cellules souches. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Jason parvient à se libérer, fait un massacre d'hommes de science et de militaires, mais est mis en hibernation par l'une des responsables du centre de recherche, qui à son tour, reste en hibernation et blessée.
Année 2455. Un groupe d'étudiants provenant de Terre 2, en excursion sur l'ancien planète, tombent sur les corps gelés de Jason et du docteur ; ils les emmènent à bord de la navette pour les étudier et les raniment, ignorant qu'ils viennent de donner à nouveau l'occasion au tueur en série le plus dangereux du passé de continuer son passe-temps préféré !
Le proverbe dit "Qui ne meurt pas se retrouve !", et s'il y a un personnage de la culture populaire qui n'a vraiment pas l'intention de mourir, c'est bien Jason Voorhees. À huit ans du mauvais et apparemment concluant ("The final Friday") "Jason va en enfer", le géant avec un masque de hockey que tous les fans de l'horreur connaissent revient en forme éclatante. Au dixième chapitre, on ne pouvait s'attendre qu'à un autre film inutile et fatiguant, mais "Jason X", grâce à un scénario frais et auto-ironique, réussit à s'insérer parmi les meilleurs titres de la saga. Soyons clairs : à l'annonce que Sean S. Cunningham avait l'intention de produire un nouveau film de la saga "Vendredi 13" situé dans l'espace et en lisant seulement le scénario absurde, on s'attendrait au pire. Mais le film en question a le grand mérite de ne pas se prendre du tout au sérieux, résultant en un divertissement sanglant que tous les fans apprécieront. Voir Jason se déplacer avec détermination, avec son pas lourd et inévitable, dans les couloirs d'un vaisseau spatial, brandissant un machete futuriste et surprenant ses victimes par derrière comme s'il était l'une des créatures visqueuses d'"Alien", c'est diablement divertissant. Tous les clichés de la saga sont respectés et mis en ridicule, finissant dans une autocitation où l'on recrée, par réalité virtuelle, la Cristal Lake des années 1980 : Jason se retrouvera immergé dans l'endroit où il a grandi, au bord du lac, avec deux campeuses en topless qui célèbrent le sexe et la drogue (les deux péchés pour lesquels Jason a toujours, peut-être involontairement, puni) ; naturellement, le tueur ne se laissera pas échapper l'occasion et agira par instinct dans un revival artificiel.
Naturellement, tout le film se déroule sur les rails de la farce complaisante, donc entre les citations de "Aliens - Scontro finale" (les marines qui escortent inexplicablement les étudiants et qui se trouvent dans un affrontement sanglant avec le massacreur de Crystal Lake), les moqueries de "Star Trek" (l'héroïne se plaint qu'il n'est pas possible de se téléporter), des androïdes experts en arts martiaux et David Cronenberg qui, dans un caméo, se fait tuer par Jason (le réalisateur lui-même a exprimé le désir de vouloir être une victime du tueur), on arrive au climax final où Jason apparaît comme un cyborg invulnérable et très en colère.
En conclusion, "Jason X" est un film stupide, mais conscient de l'être et, dans sa sincère puérilité, divertit beaucoup, aussi grâce à un lieu original et à une série de trouvailles de scénario vraiment savoureuses.
Qui sait si les producteurs réussiront à ressusciter Jason pour une onzième fois ?