MC
Marco Castellini
•Une jeune femme de New York découvre que la maison où elle vit est le siège de l'une des trois Mères des Enfers (les deux autres se trouvent à Rome et à Fribourg). La jeune femme meurt de manière horrible mais parvient à avertir son frère qui, après diverses péripéties, parviendra à mettre fin à l'empire des trois reines des Enfers.
Un autre excellent film de Dario Argento, qui, pour ce film, collabore également avec le légendaire Mario Bava, avec une pellicule que nous pourrions définir, pour les thèmes qu'elle aborde, comme un film fantasy-horreur. Le casting comprend des noms connus comme Eleonora Giorgi et Gabriele Lavia, qui disparaissent tous deux rapidement de la scène, laissant le spectateur en partie déconcerté et bouleversant "l'habitude" qui veut que les acteurs les plus célèbres restent en vie jusqu'à la fin. Argento décide cette fois de ne pas confier la musique aux "habituels" Goblin, optant plutôt pour le grand compositeur Keith Emerson, qui compose une bande sonore classique remarquable qui ne parvient cependant pas à être inquiétante (comme c'était le cas pour les musiques des Goblin dans "Suspiria" et "Profondo Rosso"). Bien que ce ne soit pas le domaine de prédilection du réalisateur (spécialisé dans les thrillers horrifiques), il parvient néanmoins à obtenir un bon résultat, dommage seulement que le film se détériore visiblement dans le finale, non pas dans l'évolution de l'intrigue, mais dans la représentation visuelle des "trois sœurs" (une sorte de costume carnavalesque ridicule). Il convient enfin de souligner un aspect qui passe souvent inaperçu, à savoir que "Inferno" n'est autre qu'une sorte de suite de "Suspiria" : en effet, la sorcière qui tourmentait la pauvre Jessica Harper dans le précédent film d'Argento n'était autre que l'une des trois Mères, Mater Suspiriorum ; d'où le fait que dans "Inferno" la demeure de la "Mère des Soupirs" se trouve à Fribourg, la même ville où se trouvait l'école de danse-théâtre des événements de "Suspiria".