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LA SECTE DES VAMPIRES

Vampires: Out for Blood

2004 HMDB
juillet 31, 2004

Alors qu'il sort d'une difficile séparation avec sa femme, le policier Hank Holten se voit chargé par le Capitaine Billings d'une enquête sur la disparition d'une jeune lycéenne, Layla Simmons. Pour Hank, c'est une affaire de routine. Mais lorsqu'il apercoit Layla dans un club d'Hollywood, l'affaire prend une tournure dangereuse et déroutante. Elle va l'entrainer dans les bas-fonds d'un vieil hopital désaffecté ou il se trouve confronté à une horde de vampires assoifés de sang...

Réalisateurs

Richard Brandes

Distribution

Kevin Dillon, Vanessa Angel, Jodi Lyn O'Keefe, Lance Henriksen, Melissa Rivers, Kenneth Colom, Alex McArthur, Ismael Kanater, Jim Ortlieb, Matt McKenzie
Fantasy Horror Azione Thriller

CRITIQUES (1)

PF

Pietro Ferraro

Le détective Hank Holten, obsédé par son ex-femme, une auteure de livres sur les vampires, perd le contrôle et commence à boire et à harceler la femme. Pendant l'enquête sur une affaire de disparition d'une jeune fille, Holten sera mordu par un vampire et son ex-femme se révèlera être son seul espoir. Le vampire dans l'imaginaire collectif a été et reste l'un des personnages les plus fascinants ayant traversé l'histoire du cinéma depuis l'ère du muet jusqu'au cinéma high-tech dont nous bénéficions aujourd'hui. Les sauces dans lesquelles cette figure littéraire nous a été servie vont de l'horreur gothique au style bande dessinée, jusqu'à la parodie la plus effrénée. Si nous voulons nous souvenir de quelques titres dans cette myriade de films, je citerais "Nosferatu" de Herzog, "Dracula" de Coppola et "Entretien avec un vampire" de Jordan. Pour les réinterprétations, si c'est ainsi que nous voulons les appeler, citons "Ammazzavampiri", "De l'aube au crépuscule", "Vampires" et "Le crépuscule approche". Vous vous demanderez pourquoi je pars de si loin. Simplement pour faire comprendre au jeune réalisateur Richard Brandis, auteur de ce "Out for Blood", que le spectateur moyen qui s'approche d'un film d'horreur, et dans ce cas, un film sur les vampires, possède un imaginaire cinématographique bien enraciné, et même ceux qui ne suivent que des séries télévisées comme "Angel" et "Buffy", des productions de grande qualité riches en humour et en citations, lorsqu'ils se trouvent face à un produit médiocre comme ce film ne peuvent s'empêcher de se demander avec quel culot on peut mélanger toute la cinématographie de genre et la relever avec des dialogues insignifiants, des situations improbables et des acteurs médiocres. L'histoire, si on peut l'appeler ainsi, commence avec le détective Hank Holten, interprété par un excité Kevin Dillon ("Le fluide qui tue"), obsédé par son ex-femme, auteure de livres sur les vampires ; une obsession qui le mènera à l'espionner et à la harceler jusqu'à ruiner sa carrière et à sombrer dans l'alcoolisme. Son supérieur John Billings, un dérouté et contrit Lance Henrinksen, pour aider l'Hank désormais hors de lui, lui confie l'affaire d'une jeune fille disparue qui se révèlera être une vampire qui, l'ayant attiré dans une sorte d'orgie initiatique, le donnera en pâture au vampire Maître qui le transformera en une créature de la nuit. Seule la mort du Maître pourra le libérer de la malédiction et dans cette entreprise, son ex-femme, experte dans le domaine, l'aidera. Trouver quelque chose de bon dans ce fatras sans sens est extrêmement difficile, et le fait d'être un produit uniquement pour la vidéo domestique ne justifie pas ce gaspillage total de moyens et d'argent. Comment Lance Henrinksen a-t-il pu se retrouver au milieu de cela est un mystère, ses répliques semblent sorties des dialogues d'une bande dessinée de série Z, le maquillage des vampires est aussi médiocre que le scénario et la fin est si décousue qu'elle en devient presque drôle. Un applaudissement particulier à la masque en caoutchouc du Maître vampire, un exemple de comment le mauvais maquillage peut parfois empirer un produit déjà terrible. Que dire d'autre, sinon restez à l'écart si vous ne voulez pas gaspiller l'argent de la location ; mais pas seulement, parce que parvenir à la fin du film est une véritable épreuve.