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TERREUR SUR LA LAGUNE

Solamente nero

1978 IT HMDB
juin 2, 1978

Quand un jeune professeur d'université revient chez lui pour visiter son frère, un prêtre catholique, d'éminent membres de la communauté commencent à être abattus par un tueur inconnu. Les deux frères pourront-ils découvrir l'identité du tueur alors qu'eux-mêmes sont torturés par le cauchemar d'un traumatisme indescriptible remontant à leur enfance ?

Distribution

Lino Capolicchio, Stefania Casini, Craig Hill, Massimo Serato, Juliette Mayniel, Laura Nucci, Attilio Duse, Gianfranco Bullo, Luigi Casellato, Alfredo Zammi
Horror Thriller Mistero

CRITIQUES (1)

MC

Marco Castellini

Stefano, un jeune professeur de mathématiques, stressé par le travail, décide de s'offrir une courte vacances et retourne dans le village où il a passé son enfance, invité par son frère prêtre. Ce qu'il ne trouvera pas, c'est la tranquillité qu'il espérait : son frère, témoin par hasard du meurtre d'une voyante, commence à être menacé et poursuivi par le meurtrier. Stefano, grâce à des rêves révélateurs, découvre peu à peu la vérité... Deuxième giallo de Bido après le discret "Il Gatto dagli Occhi di Giada". Si dans le précédent film, le réalisateur s'était inspiré de la trilogie animale d'Argento, dans celui-ci, "Solamente Nero", le modèle inspirateur est clairement le culte de Pipi Avati "La Casa dalle Finestre che Ridono". À commencer par le protagoniste Lino Capolicchio, qui interprète un personnage en de nombreux points similaire à celui qu'il avait interprété dans le film d'Avati : Stefano (non sans raison, le nom est le même que celui du restaurateur de "La Casa dalle Finestre che Ridono"), un jeune homme de la ville qui se retrouve propulsé dans un petit village qui cache des secrets horribles et un passé sombre ; mais revient aussi la figure ambiguë du prêtre, et le détail du tableau qui révèle et anticipe la fin du film. Inévitablement, le film souffre aussi de la tradition argentienne, et voici la classique vue subjective de l'assassin, sans surprise la "habituelle" figure vêtue de noir qui apparaît soudainement, dont l'apparition est annoncée par la montée d'une bande-son en parfait style Goblin. Peu d'originalité donc, mais sûrement un film de tension discrète et certains moments vraiment bons : en particulier, les séquences oniriques du protagoniste parviennent à créer un certain sens d'angoisse chez le spectateur. Un giallo "horrifique" peu connu qui mérite d'être redécouvert.