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LES FRISSONS DE L'ANGOISSE

Profondo rosso

1975 IT HMDB
mars 7, 1975

Une conférencière télépathe est sauvagement assassinée. Peu avant sa mort, elle avait ressentie une présence meurtrière très proche. C'est le début d'une série de crimes inexplicables.

Distribution

David Hemmings, Daria Nicolodi, Gabriele Lavia, Macha Méril, Eros Pagni, Giuliana Calandra, Piero Mazzinghi, Glauco Mauri, Clara Calamai, Aldo Bonamano
Horror Thriller Mistero

CRITIQUES (1)

MC

Marco Castellini

Lors d'une conférence sur le spiritisme, une médium ressent la présence dans la salle d'un assassin ; la nuit suivante, la même médium est atrocement tuée. Le jeune Marc, un pianiste anglais à Turin pour le travail, assiste par hasard à la mort de la femme mais parvient à apercevoir l'assassin seulement de manière furtive sans pouvoir voir son visage. À partir de ce moment, l'homme s'intéresse aux enquêtes et, avec l'aide d'une journaliste, cherche à découvrir l'identité de l'assassin, qui entre-temps continue de laisser derrière lui une traînée de meurtres atroces... L'un des chefs-d'œuvre par excellence de Dario Argento, un film qui n'a pratiquement aucun défaut mais seulement des qualités, résultant en absolu le meilleur, dans son genre, jamais produit en Italie et probablement dans le monde. Bien qu'il s'agisse essentiellement d'un giallo, dans "Profondo Rosso" est évident, dès les premières séquences, une inclination de plus en plus marquée vers le gothique et l'horreur pure : un enfant qui brandit un couteau ensanglanté sur les notes d'une mélodie inquiétante pour enfants, une médium qui ressent une présence perverse et qui finit ensuite brutalement assassinée... le giallo glisse vers le paranormal, dans une zone d'ombre où plus rien n'est rationnel et où tout peut arriver. Un clair rappel de la tradition gothique italienne est également représenté par les séquences se déroulant à l'intérieur de la maison abandonnée en ruine ("La Villa del Bambino Urlante") qui semblent évoquer, dans un curieux parallèle, l'autre chef-d'œuvre du genre de la période "La Casa dalle Finestre che Ridono" de Pupi Avati (d'ailleurs, Avati et Lino Capolicchio auraient dû participer, en tant que scénariste le premier et protagoniste le second, à la réalisation de "Profondo Rosso"). La tension, le suspense, la terreur tiennent le spectateur collé à l'écran de la première à la dernière séquence. La bande sonore composée par les Goblin est parfaite et suffit à elle seule pour créer un sentiment d'angoisse et de peur qui ne passent même pas une fois le film terminé ; les séquences des meurtres sont d'une cruauté et d'une véracité telles qu'elles semblent réelles ; les acteurs, parmi lesquels la toujours présente Daria Nicolodi, Gabriele Lavia, Clara Calamai et David Hemmings, sont tous parfaitement à l'aise dans leurs rôles respectifs et le double final surprenant et inattendu laisse même le giallista le plus expérimenté stupéfait. Un grand film, en somme, qui a inspiré de nombreux réalisateurs de genre, parmi lesquels de véritables "maîtres" comme John Carpenter pour son "Halloween" (1978). Le voir est un devoir !

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